Sommaire
La transition énergétique est depuis quelques années une priorité nationale en France. Elle a pour but de réduire l’empreinte carbone des logements ménagers. Dans ce contexte, la rénovation énergétique desdits logements est un enjeu majeur pour réduire la consommation d’énergie et améliorer le confort thermique des habitants.
Cependant, les travaux de rénovation peuvent représenter un investissement onéreux. Pour les aider à financer ces travaux, l’État et les collectivités locales ont mis en place plusieurs aides financières. Quelles sont ces aides ?
Le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE)
Le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) a été mis en place en 2015 et clos en 2020. Comme vous pourrez le voir sur le-verdier-immobilier.fr, un site spécialisé sur les questions d’immobilier et de logements, le CITE permettait aux ménages de bénéficier d’un crédit d’impôt équivalent à 30 % des dépenses éligibles pour les travaux d’isolement, de chauffage et de production d’énergie renouvelable. Le montant du crédit d’impôt était plafonné à 8 000 euros pour une personne seule et à 16 000 euros pour un couple. Depuis le 1er janvier 2021, le CITE a été remplacé par une prime forfaitaire appelée MaPrimeRénov’.
MaPrimeRénov’
MaPrimeRénov’ est une aide financière destinée aux propriétaires occupants, aux propriétaires propriétaires et aux copropriétés. Elle permet de financer les travaux de rénovation énergétique dans les logements principaux et les logements loués.
Le montant de la prime dépend du revenu fiscal de référence du ménage, du type de travaux réalisés et du gain énergétique obtenu. Les ménages les plus modestes peuvent bénéficier d’une prime plus importante. Depuis le 1er janvier 2022, MaPrimeRénov’ est ouverte à tous les ménages, sans condition de ressources.
L’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ)
L’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) est un prêt sans intérêt destiné à financer des travaux de rénovation énergétique dans les logements construits avant 1990. Le montant du prêt peut atteindre 30 000 euros pour une durée maximale de 15 ans. Il peut être utilisé pour financer différents types de travaux : isolation, chauffage, production d’énergie renouvelable, etc. L’éco-PTZ peut être cumulé avec d’autres aides financières pour la rénovation énergétique.
Les certificats d’économie d’énergie (CEE)
Les certificats d’économie d’énergie (CEE) sont un dispositif mis en place par l’État pour encourager les économies d’énergie. Les fournisseurs d’énergie sont tenus de réaliser des actions d’économie d’énergie pour une quantité certaine d’énergie vendue. S’ils ne peuvent pas réaliser ces économies, ils doivent acheter des certificats d’économie d’énergie à des entreprises qui en ont réalisé en excès. Les ménages peuvent bénéficier de ces certificats.
Les aides des collectivités locales
En plus des aides nationales, les collectivités locales peuvent également proposer des aides financières pour la rénovation énergétique. Certaines régions, départements et communes ont ainsi mis en place des dispositifs spécifiques pour encourager les travaux de rénovation.
Par exemple, la région Île-de-France propose une aide financière pour la rénovation des copropriétés et des maisons individuelles, le département de la Gironde propose une aide pour l’isolement des combles, et la ville de Paris propose une subvention pour l’installation de panneaux solaires thermiques.
Les aides pour les ménages modestes
Les ménages modestes peuvent bénéficier de plusieurs aides spécifiques pour la rénovation énergétique. En plus de la prime MaPrimeRénov’ qui leur est réservée, ils peuvent également bénéficier de l’Agence nationale de l’habitat (ANAH).
Cette agence propose des subventions pour les travaux d’amélioration de l’habitat, notamment la rénovation énergétique. Les ménages les plus modestes peuvent également bénéficier d’une aide de solidarité écologique (ASE), qui permet de financer jusqu’à 50 % des travaux de rénovation énergétique.